Archives de l’auteur : colibri

Autour de la terre

c’est un « café », « salon de thé », lieu littéraire, de rencontres, à Orléans

J’aime beaucoup  ce lieu, chaleureux, intimiste, rempli de livres

et de temps en temps je vais sur le blog : là je viens d’y croiser quelques  articles enrichissants, je met le lien sur celui-ci : http://autour-dela-terre.blogspot.com/2011/04/la-lucidite-est-la-blessure-la-plus.html#links

Belles journées

les relations humaines serait-elles la raison de vivre de tout individu?

j’ai été touchée par cette conférence de Brené Brown sur Le pouvoir de la vulnérabilité

http://www.notre-liberte.org/2011/08/brene-brown-le-pouvoir-de-la-vulnerabilite/ (! : utiliser la pause pour vous donner le temps de lire les sous-titre souvent trop rapide…)

et j’ai trouvé impec le commentaire de présentation sur le site en lien…

elle décrit avec clarté ce phénomène que j’avais observé (que j’appelais bonne foi 😉 à ceux qui me côtoient!!, et dorénavant vulnérabilité) et dont la connaissance  nous aide sur notre chemin d’apprentis-sages…

j’en conclue que
de la manière dont chacun « joue » avec ce phénomène (vulnérabilité) et des autres

s’il veille  – au moins à 50% de son temps –   à respecter  l’adage

tu ne peux recevoir que ce que tu as donné, émis, communiqué, exprimé,

il se fait du bien, car     de notre qualité à donner, dépends notre qualité à recevoir          et donc       la qualité de nos relations humaines

à priori, toute personne souhaite se faire du bien, seulement nous sommes encore trop nombreux à ne pas savoir comment            se faire vraiment du bien

respecter cet adage en est un des leviers, et engage un cercle vertueux.

avez vous déjà goutté ce sentiment bienfaisant : se sentir nourri(e) de vivre         …            même dans la tempête        ….

 

je  peux juste témoigner que ça m’arrive plus souvent aujourd’hui qu’à 20 ans

pour mon plus grand bien, et celui de toute vie

Alors, intelligemment égoïste     😉    voir aussi cette page

psychiatrie

une pétition : http://www.collectifpsychiatrie.fr/phpPetitions/index.php?petition=8

parce que :

Psychiatrie : le casse-tête de la nouvelle loi Le Monde, 2 août 2011
Entrée en vigueur le 1er août, la réforme de l’hospitalisation sans consentement inquiète psychiatres et juristes

Malgré les interrogations persistantes sur sa mise en œuvre, la réforme de la loi de 1990 sur l’internement psychiatrique sans consentement est bel et bien entrée en vigueur, lundi 1er août, dans la plus grande précipitation. La loi a été promulguée le 5 juillet, ses décrets publiés le 18 juillet. Elle instaure, notamment, un contrôle par un juge dans les quinze jours suivant l’internement d’un patient, et la possibilité d’imposer des soins psychiatriques à un malade même hors de l’hôpital.
Le texte est jugé complexe et contraignant. Dans les hôpitaux, dans les tribunaux, la même question revient : « Comment ça va marcher ? » Et la même certitude : « Il va y avoir des couacs ! » La crainte la plus forte : qu’une sortie de patient soit imposée de fait, même si son état nécessite qu’il reste hospitalisé, parce que la remise d’un certificat de psychiatre ou l’audience chez le juge n’auront pu être réalisées dans le temps imparti.
Dans cette loi, deux évolutions majeures se télescopent et bouleversent l’organisation des hôpitaux. La première a été voulue par le gouvernement : l’élargissement de l’obligation de se soigner pour les malades qui ne peuvent y consentir librement. Ainsi, après au maximum 72 heures d’observation, un patient peut se voir prescrire soit une hospitalisation complète, soit un « programme de soins », qui réside dans une hospitalisation partielle (la nuit ou le jour…) ou des soins à domicile (visites, médicaments). S’il ne suit pas ce programme, il risque le retour en hospitalisation complète.
S’y est ajoutée, à la suite d’une question prioritaire de constitutionnalité, l’obligation imposée par le Conseil constitutionnel d’instaurer à partir du 1er août une audience auprès d’un juge des libertés et de la détention (JLD), qui contrôlera le bien-fondé de l’internement. Une décision que personne ne réprouve, mais qui tourne au casse-tête. « C’est une loi très compliquée à mettre en œuvre, et l’échéance tombe alors que médecins, infirmiers, juges et greffiers sont en vacances », résume Joseph Halos, président de l’Association des établissements participant au service public en santé mentale (Adesm).
Plusieurs possibilités sont offertes pour les audiences : au tribunal ou dans une salle spécialement aménagée à l’hôpital (30 m2 minimum, accueil prévu pour 15 personnes), ou bien encore par visioconférence. Cette dernière option, très critiquée, ne sera pas envisageable avec certains malades, par exemple paranoïaques. Le patient pourra venir avec un avocat. Enfin, pour les malades qui ne pourraient être présentés à un juge, un avocat sera commis d’office.
Chaque année, 60 000 audiences pourraient se tenir. Les hôpitaux préfèrent qu’elles aient lieu en leur sein pour éviter des transports de malades qui nécessitent au moins un chauffeur et un infirmier. Mais selon le Syndicat des psychiatres d’exercice public, il semble qu’une bonne partie des tribunaux aient choisi de ne pas faire déplacer les juges et les greffiers, aussi par manque d’effectifs.
C’est le cas en Seine-Saint-Denis, ce qui oblige le tribunal de Bobigny à prévoir des permanences et des salles spéciales pour les malades mentaux. « Nous nous engageons aussi à les convoquer à des heures précises. Nous voulons leur éviter d’attendre », précise Nicolas Bonnal, premier vice-président du tribunal de grande instance (TGI). « Nous allons faire notre possible pour appliquer cette loi, mais on ne nous a pas facilité la tâche », ajoute-t-il. Les magistrats craignent les ratés. Alors que le JLD pourra être saisi par les hôpitaux jusqu’à trois jours avant la limite des quinze jours, que se passera-t-il pour les week-ends suivis d’un jour férié, comme ce 15 août ?
Les avocats, qui doivent déjà appliquer la réforme de la garde à vue, s’inquiètent de la perspective d’être amenés à représenter un patient qu’ils ne verront pas si son état ne le permet pas. « N’ira-t-on pas à l’encontre de son souhait ? », interroge Arnauld Bernard, bâtonnier de Créteil. Dans le Val-de-Marne, deux avocats qui connaissent la matière se sont portés volontaires pour août. Après, des formations seront organisées.
Pour les psychiatres, la réforme est lourde. En plus de l’intervention du JLD, ils doivent intégrer la modification des soins sans consentement. Leurs questions sont plus nombreuses encore : qui doit informer le patient de ses droits ? Un patient devra-t-il revoir le JLD après une simple sortie le week-end ?
« Cette loi est folle. La multiplicité des certificats à remplir avec des délais très stricts alourdit le travail des médecins, il y aura des loupés », prévient Paul Machto. Ce psychiatre est membre du Collectif des 39, qui a dénoncé l’aspect sécuritaire et « antithérapeutique » de la loi, estimant qu’au lieu de favoriser la confiance entre médecin et patient, « elle place le psychiatre en position de menace permanente ».
Beaucoup reprochent au gouvernement d’avoir créé la panique en persistant à vouloir appliquer ces deux changements de concert. Dans les hôpitaux, à l’approche de la date butoir, les sorties d’hospitalisation ont été plus nombreuses et les entrées moins fréquentes, pour limiter les cas à régler au départ et éviter impairs et recours des patients.
Le ministère de la santé reconnaît que la situation risque d’être tendue dans les prochains jours. Mais il estime que les hôpitaux parviendront vite à s’adapter. Les agences régionales de santé proposeront des réponses aux questions urgentes par le biais de spécialistes joignables à toute heure. Toutefois, à la veille du 1er août, les divers acteurs ne cherchaient pas seulement comment appliquer la loi, mais comment trouver des parades à des erreurs de procédure qui pourraient avoir un lourd impact sur des patients déjà fragiles.
Laetitia Clavreul
© Le Monde

comment ce fait-il?

que les croyances en des nouilleries persistent, persistent, persistent

favorisant notre souffrance

par exemple   :        Mystère de L’histoire et du billet de 20 Dollars US

alors que http://fr.wikipedia.org/wiki/Co%C3%AFncidences_entre_Lincoln_et_Kennedy

à la lumière de l’enseignement du Bouddha, je dirai que chacun qui a transmit cette information n’a pas vérifié par sa propre expérience les dires qu’il transmet

bon en lui même, cet exemple cause peu de souffrance…

par contre il illustre clairement un phénomène, celui de n’a pas avoir vérifié par sa propre expérience les dires que l’on transmet

et du coup      qu’en est-il quand ce phénomène s’applique à :

qu’en est-il lorsque la croyance c’est :

-l’homme est un loup pour l’homme

-la bonne santé d’un pays se mesure à son économie en croissance constante

-les riches c’est des salauds

-les pauvres sont exploitables sans danger

-mon bonheur dépend du tien

une seule de ces propositions est surement bénéfique à la longue

le phénomène de cause à effet s’applique pour le meilleur comme pour le pire

à nous d’en faire bon usage

voir Du verbe créateur

la pétition « touche pas à mon labo »

il y a bien un problème, voir les commentaires (mae culpa le 15/11/11)

voir http://www.hoaxbuster.com/hoaxteam/forum_contributions.php?idForum=3152&idMess=87063, (ce lien est « mort » entre temps)

mais quand même, présenté comme ça : http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php

ça me fait l’effet des pires journaux à sensations!!!

je suis allée sur le site http://www.biologistesencolere.com/static.php?op=index.html&npds=1 à l’origine de la pétition, et j’ai voulu les contacter : le formulaire vous demande toute votre identité, adresse et pati et pata…

par contre je n’ai trouvé nul part  leur d’identité, on ne sait pas s’il s’agit d’une association (ou un autre statut), leur siège social, leur membres…

je trouve ça trop bizarre, et dans le doute….

 

La parabole de la petite âme et du soleil

Il y avait jadis une âme qui se savait lumière.
Comme c’était une âme neuve, elle avait hâte de faire des expériences.
 » Je suis la lumière, disait-elle. Je suis la lumière « .
Mais elle avait beau le savoir et le dire, cela ne remplaçait pas l’expérience de la chose.
Et dans le royaume d’où émergeait cette âme, il n’y avait que de la vie.
Chaque âme était grande, chaque âme était magnifique et chaque âme luisait de
l’éclat de Mon imposante lumière.
Alors, la petite âme en question était comme une chandelle au soleil.
Au milieu de la plus grande lumière (dont elle faisait partie) elle ne pouvait ni se voir,
ni faire elle-même l’expérience de Qui et de Ce Qu’elle Est Vraiment.
Alors, cette âme se mit à aspirer de plus en plus à se connaître.
Et si grande était son aspiration qu’un jour Je lui dis :
 » Sais-tu, Petite, ce que tu dois faire pour satisfaire ton aspiration ?  »
 » Quoi donc, Dieu ? Quoi ? Je ferais n’importe quoi !  » dit la petite âme.
 » Tu dois te séparer de nous, lui répondis-Je,
puis tu dois invoquer l’obscurité sur toi.  »
 » Qu’est-ce que l’obscurité, ô Divin ?  » demanda la petite-âme.
 » C’est ce que tu n’es pas  » lui répondis-Je, et l’âme comprit.
Alors, c’est ce que fit l’âme :
elle se détacha du tout, mais oui, et se rendit même dans un autre royaume.
Et dans ce royaume, l’âme avait le pouvoir d’invoquer
dans son expérience diverses sortes d’obscurité.
C’est ce qu’elle fit.
Mais, au milieu de toute l’obscurité,
elle s’écria :
 » Père, Père, pourquoi m’as-Tu abandonnée ?
 » Tout comme tu l’as fait, toi, à tes heures les plus sombres.
Mais Je ne t’ai jamais abandonné,
Je te suis toujours fidèle, prêt à te rappeler Qui Tu es Vraiment ;
prêt, toujours prêt, à te ramener chez toi.
Par conséquent, sois une lampe dans l’obscurité et ne la maudis pas.
Et n’oublie pas Qui Tu Es au moment où tu seras encerclé par ce que tu n’es pas.
Mais loue la création, au moment même où tu cherches à la changer.
Et sache que ce que tu feras au moment de ta plus grande épreuve
sera peut-être ton plus grand triomphe.
Car l’expérience que tu crées est une affirmation de qui Tu es et de Qui Tu Veux Être.
 » Tu peux choisir d’être une partie de Dieu,
n’importe laquelle, celle que tu veux, ai-Je dit à la Petite Âme.
Tu es l’absolue divinité qui fait l’expérience d’elle-même.
De quel aspect de la divinité veux-tu maintenant faire l’expérience ?  »
 » Tu veux dire que j’ai le choix ?  » demanda la Petite Âme.
Et J’ai répondu :
 » Oui. Tu peux faire l’expérience de n’importe quel aspect de la divinité,
en toi, en tant que toi et par ton intermédiaire.  »
 » D’accord, poursuit la Petite Âme, je choisis alors le pardon.
Je veux faire l’expérience de moi-même
en tant que cet aspect de Dieu appelé pardon complet.  »
Alors, ça a créé un petit défi, comme tu peux l’imaginer.
Il n’y avait personne à qui pardonner.
Tout ce que j’ai créé est Perfection et Amour.
 » Personne à qui pardonner ?
 » demanda la Petite Âme, quelque peu incrédule.
 » Personne, répétai-Je. Regarde autour de toi.
Vois-tu des âmes moins parfaites, moins merveilleuses que toi ?  »
Là-dessus, la Petite Âme se retourna et fut surprise
de se voir entourée de toutes les Âmes du ciel.
Elles étaient venues des régions les plus éloignées du Royaume,
car elles avaient entendu dire que la Petite Âme
avait une extraordinaire conversation avec Dieu.
 » je n’en vois aucune qui soit moins parfaire que moi ! s’exclama la Petite Âme.
A qui, alors, devrai-je pardonner ?  »
A ce moment même, une autre âme se détacha de la foule.
 » Tu peux me pardonner « , dit cette âme sympathique.
 » D’avoir fait quoi ?  » demanda la Petite Âme.
 » Je viendrai dans ta prochaine vie physique et ferai quelque chose
que tu auras à me pardonner « , répondit l’Âme sympathique. » Mais quoi ?
Qu’est-ce qu’un être d’une Lumière si parfaite comme toi
pourrait faire pour que je veuille lui pardonner ?  »
voulut demander la Petite Âme.
 » Oh ! répondit l’Âme sympathique en souriant,
je suis certaine que nous pourrons trouver quelque chose.  »
 » Mais pourquoi ferais-tu cela ?  » .
La Petite Âme ne pouvait imaginer pourquoi un être d’une telle perfection
voudrait ralentir sa vibration
au point de pouvoir faire
quelque chose de  » mauvais « .
 » C’est simple, expliqua l’Âme sympathique,
je le ferais parce que je t’aime.
Tu veux faire l’expérience de toi-même en tant que pardon, n’est-ce pas ?
Et puis, tu as fait la même chose pour moi.  »
 » Vraiment ?  » demanda la Petite Âme.
 » Bien sûr. Tu ne te rappelles pas ?
Nous avons été tout cela, toi et moi.
Nous en avons été le haut et le bas, et la gauche et la droite.
Nous en avons été l’ici et le là, et le maintenant et le alors.
Nous en avons été le grand et le petit , le mâle et la femelle, le bon et le mauvais.
Nous avons été tout cela.
 » Et nous l’avons fait selon un accord pour que chacun de nous
puisse faire l’expérience de soi en tant que la partie la plus grandiose de Dieu.
Car nous avons compris que…
 » Faute de ce que tu n’es pas, ce que tu es, n’est PAS.
 » Faute de  » froid « , tu ne peux avoir de  » chaleur  » ;
Faute de  » tristesse « , tu ne peux te sentir  » heureux  » ;
Faute de  » mal « , l’expérience que tu appelles  » bien  » ne peut exister.
Si tu choisis d’être une chose,
quelque chose ou quelqu’un de contraire à cela doit apparaître quelque part
dans ton univers pour rendre cela possible.  »
L’Âme sympathique expliqua alors que ces gens sont les anges spéciaux de Dieu,
et ces circonstances, les cadeaux de Dieu.
 » Je ne demande qu’une chose en retour « , déclara l’Âme sympathique
 » N’importe quoi ! N’importe quoi !  » s’écria la Petite Âme.
A présent, elle était excitée à l’idée de savoir qu’elle pouvait faire l’expérience
de chaque aspect divin de Dieu.
Elle comprenait le plan.
 » A l’instant où je te frappe et te châtie ,dit l’Âme sympathique,
à l’instant où je te fais le pire que tu puisses imaginer –
à ce même instant…rappelle-toi qui je suis vraiment.  »
 » Oh ! je n’oublierai pas, promit la Petite Âme.
Je te verrai dans la perfection dans laquelle je te tiens maintenant
et me rappellerai qui tu es, toujours .  »

Extraite de  » Conversations avec Dieu  » de Neal Donald Walsh (Ed. Ariane)

De l’humilité

« Vous aspirez à rencontrer l’infiniment grand, à vous lier à lui ? Commencez par toucher l’infiniment petit. Cela signifie que, pour atteindre Dieu, vous devez commencer par vous concentrer sur les cellules de votre corps. Si vous pensez chaque jour à vos cellules, comment les purifier, les fortifier, les illuminer, peu à peu vous sentirez que vous commencez à toucher la Divinité qui est Elle-même pureté, force, lumière.
Un jour, après avoir essayé de méditer, sans succès, sur la grandeur infinie de Dieu, un disciple alla interroger son Maître. Et le Maître répondit : « Dieu est grand parce qu’Il s’occupe des plus petites choses. » Cela signifie aussi que tous ceux qui ne veulent pas s’occuper des êtres les plus humbles dans la vie, les pauvres, les malheureux, les ignorants, ne seront jamais grands. Lorsque Jésus visitait les pauvres, les malades, les prostituées, ou prenait les enfants dans ses bras, il montrait qu’il connaissait cette loi. Tous ceux qui ne veulent fréquenter que les riches, les savants, les puissants, et refusent de rencontrer les humbles, ne connaîtront jamais la grandeur de Dieu. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov